By Dylan Goldman

Abstract

This paper analyzes certain literary techniques found in the writings of Albert Camus, noting how they change across genres. This project began during a French directed study under Kristen. Stern in which I was tasked with reading multiple works by Camus. The goal of this course was to write a research paper by the end of the semester that made some sort of claim about Camus’ corpus. For this project I focused on three works by Camus, L’Étranger, La Peste, and Reflexions sur la guillotine. In reading each of these works I noticed that the way Camus approached certain ideas differed depending on the form of the writing as well as the nature of the story. I found that throughout his writings Camus changes his “voice” to convey the themes residing in his works. In this paper I identify three main components of Camus writing that help express the themes of his works, the use of dialogue, the use of certain linguistic structures (verb tenses and point of view), and the use of his own life as an example for the reader. Through this project I gained a deeper sense of the relationship between language and the philosophical concepts that Camus introduces throughout his works. Combining my interest in French with my passion for philosophy, this project was a great opportunity for me to write about both of these fields.

“La Voix de Camus à travers ses œuvres”

Albert Camus, l’écrivain et philosophe, est connu pour ses contributions à la tradition philosophique d’existentialisme et l’art français. Il a écrit des romans, des pièces de théâtre, et des essais. À travers ces façons d’écriture Camus démontre sa capacité d’apporter des grands problèmes dans un espace où les gens peuvent en parler. Les thèmes trouvés dans les œuvres de Camus sont des extensions de ses pensées en entier. Ses idées sont au centre de l’idée de l’absurdité de la vie sociale, une idée qui peut décrire plusieurs aspects de la condition humaine. Le fait que Camus reste sur cette idée montre une certaine consistance à travers ses œuvres mais ces ne sont pas juste les thèmes de ses œuvres qui sont importants. La façon dans laquelle Camus introduit ou discute des idées illumine une autre manière d’explorer ses œuvres. Le style de Camus dans ses œuvres change avec chaque genre qu’il écrit mais il y a des tendances qui contribuent à l’introduction de ses idées. Dans ses romans, Camus utilise les dialogues et les pensées internes des personnages pour avancer les thèmes des livres. Dans ses essais, Camus est plus formel avec ses mots mais sa manière de parler de certains problèmes est très direct. Il y a bien sur des connexions qui peuvent être dessinées entre ses techniques littéraires et les idées ou les thèmes qu’il adresse. Dans cet essai j’avance l’argument que ces connexions entre le genre, le style, et les idées peuvent aider pour mieux comprendre l’entendue de ses œuvres.

Je vais adresser trois parties des œuvres de Camus pour illustrer la connexion importante entre ses idées et son style. L’essai commence avec une analyse du rôle du dialogue dans ses romans et comment cette technique aide avec la compréhension de certaines idées. La deuxième chose qui va être exploré est la langue dans chaque genre d’écriture qu’il écrit. Le choix d’utiliser les mots et la grammaire simple ou plus complexe est une marque de qui est le lecteur ou lectrice et comment Camus veut que son œuvre soit reçue. La dernière partie de l’essai adresse la façon à laquelle Camus introduit lui-même dans ses œuvres. Il utilise des histoires de sa propre vie pour renforcer les thèmes dans les deux : ses romans et ses essais plus universitaire. À travers ces analyses sur les techniques qui sont dans les œuvres de Camus, on peut lire Camus avec plus d’attention aux moments quand les grands thèmes apparaissent.

“Le Dialogue dans Camus”

Les personnages dans les romans de Camus expriment plusieurs idées à travers leur actions, mots, et pensées. Camus introduit les thèmes dans ses livres avec le dialogue mais aussi les arguments pour ou contre son point de vue. Le mécanisme du dialogue permet de multiples points de vue dans la conversation autour les grands thèmes de ses livres. La plupart des œuvres de Camus parlent de l’idée de l’absurdité de la vie et comment les gens dans le monde répondent aux implications de cette idée. Le dialogue dans les romans de Camus est une façon pour montrer les plusieurs points des vues qui soit renforcent soit défient son idée de l’absurdité. La tendance à utiliser le dialogue pour avancer les thèmes de ses livres est une qualité des œuvres par Camus. Il écrit en plusieurs manières, les pièces de théâtres, les romans, et les essais, pourtant, Camus peut seulement utiliser le dialogue dans ses romans et ses pièces de théâtres. En étant une philosophe Camus s’occupe avec des grandes questions de la vie. Dans les essais plus universitaires il faut choisir une position et avancer un argument. Camus était limité par le medium de l’essai donc il a commencé à écrire dans une manière où il pourrait adresser plus d’aspects de ses questions de la vie.

Le dialogue est une grande partie dans les romans par Camus. Même dans un roman comme L’Étranger, où il y a un personnage qui est le centre du livre, le dialogue agit comme la synthèse des thèmes du livre et les points de vue sur ces thèmes. Camus fait plus que simplement introduire ses idées dans ses livres ; il y met l’argument entier. L’importance du dialogue montre donc un argument aussi que chaque point de vue qui y contribue. Un bon exemple de ça vient du livre L’Étranger quand le personnage principal, Meursault, est en prison. Après avoir tué un homme à la plage, Meursault est condamné à la mort. Pendant en prison, un prêtre vient pour parler avec Meursault qui lui avait refusé. À la fin du livre Meursault finalement parle avec le prêtre qui, à la fin de la conversation, dit « N’avez-vous donc aucun espoir et vivez-vous avec la pensée que vous allez mourir tout entier ? » (Camus 176). Meursault dit qu’il ne croit pas en Dieu donc il vit sans espoir d’une autre vie après la mort. Meursault représente une existence absurde qui ne peut pas accorder avec la perspective religieuse. Le dialogue ici introduit un commentaire sur le grand thème du livre, l’absurdité de la vie. Sans le dialogue on ne peut pas savoir comment une perspective religieuse comprendrait l’absurde.

Dans une manière similaire à ce qui se passe dans L’Étranger Camus emploie le dialogue pour l’introduction d’une perspective sur l’absurde dans La Peste. Après le sermon par Paneloux il y a une conversation entre Rieux et Grand qui ne semble pas d’être à propos du sermon, pourtant, une lecture attentive montre comment cette conversation contribue au grand thème du livre. Le sermon donné par Paneloux représente une perspective transcendantale sur la peste qui symbolise l’absurde. La conversation entre Rieux et Grand se passe juste après ce sermon et est centré autour d’un livre que Grand écrit. Il est turbulé par le fait que les mots ne peuvent pas exprimer exactement ce que il veut dire. Grand dit « Ce n’est là qu’une approximation. Quand je serai arrivé à rendre parfaitement le tableau que j’ai dans l’imagination, quand ma phrase aura l’allure même de cette promenade au trot, une-deux-trois, une-deux-trois, alors le reste sera plus facile et surtout l’illusion sera telle, dès le début, qu’il sera possible de dire : ‘Chapeau bas !’ » (Camus 125). Il veut écrire un livre parfait mais l’incapacité de ses mots est un problème pour lui. Cette conversation est importante en relation aux éventements qui s’est passé juste avant. Le sermon de Paneloux représente une explication de la peste où la peste est la faute des citoyennes. Ça c’est une explication pour l’inévitabilité de la mort à travers la religion, pourtant, même avec cette perspective il n’est rien donné pour aider avec les inévitabilités dans la vie. Ici Grand représente la seule réaction à l’inévitabilité que Camus trouve viable ; essayez encore. Pour Grand, l’imperfection des mots est quelque chose qu’il veut battre contre malgré le fait qu’ils ne vont jamais d’être parfait. Le dialogue ici montre des réactions à l’absurde à travers l’histoire. Grand représente la bonne réponse, pendant Paneloux et son sermon comprennent l’absurde comme un jugement de Dieu.

Ces deux exemples du dialogue dans Camus révèlent sa tendance d’utiliser le dialogue comme une façon pour introduire des perspectives différentes sur le grand thème du livre. Les personnages dans ses romans sont importants, pourtant, c’est ce qu’ils disent qui les fait signifiant. L’utilisation du dialogue fournit à Camus une façon d’adresser les questions qui l’intéresse. Le dialogue et la manière dans laquelle Camus l’utilise est particulier à ses romans. Dans ses articles il n’est pas nécessaire d’avoir les personnages qui représentent des points particuliers d’un argument, il peut juste faire un argument de son propre avis. Le dialogue dans les romans de Camus est la façon qu’il approche des questions plus philosophiques dans un genre qui ne s’occupe pas ces idées spécifiquement.

“La Langue dans Camus”

Alor qu’il y a des similarités dans l’usage du dialogue entre La Peste et L’Étranger, il y a aussi une variation dans la langue. Comme le dialogue dans les œuvres de Camus la langue montre les aspects d’écriture de Camus qui peuvent nous aider comprendre certaines idées. Son style varie avec chaque genre auquel il écrit et une partie de ce changement est la langue qu’il utilise. Les mots et la grammaire sont diffèrent, pas juste par chaque genre, mais ils changent avec chaque œuvre. Dans L’Étranger la langue est simple, Camus utilise la première personne à travers le roman et il écrit pour la plupart au présent, au passé composé, et à l’imparfait. La simplicité des mots dans L’Étranger rend l’histoire comme un résumé des pensées de Meursault.

La première phrase de L’Étranger montre comment la langue simple va aider le reste de l’histoire. Le livre commence avec « Aujourd’hui maman est mort. Ou peut être hier, je ne sais pas » (1). La simplicité des mots ici contribue à la perception du lecteur de Meursault. On le comprend comme un homme déconnecté de la réalité mais aussi introspectif. Par la première phrase le lecteur sait comment Meursault pense, il ne fait pas attention à certaines choses que le reste du monde trouve importantes. La simplicité des mots, ou ses pensées, montre l’humeur du personnage principal. Le choix de décrire les pensées de Meursault en les mots plus simples est une stratégie pour avancer le thème de l’absurde encore une fois.

Pour Camus l’absurde est quelque chose qui est toujours présent, mais tout le monde choisit de l’ignorer. La simplicité des mots et la grammaire révèle combien nous évitons l’absurdité de la vie. Meursault refuse tout ce qui est normal dans la vie parce qu’il croit que ce n’est pas important. Son raisonnement, comme la langue de l’histoire, est simple ; l’univers est indifférent aux êtres humains donc toute la valeur dans le monde n’est pas réelle. La disposition de Meursault est simple comme les mots et la grammaire qui sont utilisés pour lui décrire. Ce choix par Camus fait l’histoire plus intime et est une autre façon pour illustrer comment l’absurde est toujours présent dans nos vies. Sans de belles descriptions du cadre on peut comprendre l’attitude de Meursault qui ne voit pas la valeur dans le monde. Les mots et les grammaires font une image du monde sans espoir ou grand sens. À travers ce point de vue il est plus facile pour le lecteur ou lectrice de comprendre la disposition de Meursault et comment l’absurdité de la vie lui affecte.

Les mots et la grammaire simples mettent le lecteur dans le même monde que les personnages du livre. Dans L’Étranger, la langue contribue à la compréhension des actions et pensées de Meursault et aussi comment il répond à l’absurde. Camus écrit simplement dans L’Étranger, pourtant, ce n’est pas son seul style. Les autres romans et les essais qu’il écrit sont plus compliqués en ce qui concerne les mots et la grammaire qu’il utilise. L’usage des mots et la grammaire différents plongent le lecteur ou lectrice dans l’histoire ou l’argument d’une manière qui correspond au thème du livre ou à l’argument de l’essai. La différence entre la langue dans L’Étranger et La Peste montre comment la langue ajoute une couche de compréhension à l’histoire.

L’histoire de La Peste est plus compliquée que L’Étranger : il y a plus personnages et il y a multiples intrigues qui se passent au même temps. La différence en la langue dans La Peste est une conséquence de l’histoire plus complexe mais ce n’est pas la seule raison. Pour donner au lecteur ou à la lectrice une compréhension de l’histoire qui montre aussi les thèmes philosophiques que Camus adresse, il est nécessaire pour augmenter les mots et la grammaire pour exprimer ses idées. Comme ses autre œuvres, Camus continue avec l’idée de l’absurde dans La Peste mais son approche est un peu différente. Contrairement à L’Étranger, La Peste parle de plusieurs personnes pas juste un homme qui doit s’occuper avec l’absurde.

Pendant que les mots de Camus dans ses romans varient avec la dynamique de l’histoire, les plus grandes différences en la langue dans ses œuvres sont entre ses romans et ses essais. Son public est différent avec chaque genre qu’il écrit. Ses romans sont pour le public général pendant ses articles sont pour un public plus instruit. Dans ses articles, comme Réflexions sur la guillotine, la langue qu’il utilise est plus complexe que tous les autres genres qu’il écrit. Il utilise les mots compliqués pour exprimer des idées plus sophistiquées, et il utilise les structures grammaticales plus complexes comme le subjonctif.

Malgré le fait que la langue est plus formelle dans ses articles, Camus est très direct avec ses arguments. Il écrit comme un philosophe universitaire, pourtant, il rend son argument accessible. Il n’utilise pas des théories que seulement les philosophes connaitraient, il utilise des exemples de la vie réelle alors le public général peut comprendre le message. Il est intéressant que la langue dans ses articles soit plus compliquée mais aussi accessible que ses romans. Le changement le plus grand entre ses romans est ses articles est la voix de Camus. Il se semble fâché dans ses articles parce qu’il écrit sur des problèmes plus sociaux. Quand Camus parle des problèmes réels, et pas juste les idées abstracts, il est clair qu’il veut le changement dans la société.

La langue à travers tous les œuvres de Camus change avec les idées qu’il veut exprimer mais aussi le public qu’il adresse. À travers ses histoires ce n’est pas nécessaire d’utiliser les structures sophistiquées malgré les thèmes qui sont compliqués et abstracts. Ses romans discutent l’idée de l’absurde dans la vie alors Camus peut être très simple avec ses mots pour décrire les situations absurdes que le public général peut comprendre. Ses essais ou articles comme Réflexions sur la Guillotine utilisent la langue plus compliquée pour adresser des problèmes plus concrets dans la société, pourtant, il rend ses idées aussi faciles de comprendre que les thèmes dans ses romans.

“Camus lui-même dans ses œuvres”

Le dernier aspect des œuvres que Camus que je vais discuter est l’introduction de lui-même dans ses œuvres. Le style de Camus est généralement intime alors le lecteur ou la lectrice se sent proche à l’auteur quand ils lisent ses œuvres. Il y a des moments quand il s’introduit dans l’histoire ou l’argument dans une manière très direct. En analysant ces moments il va être clair que la vie de Camus informe ses œuvres à travers les genres.

Le plus grand aspect de sa vie qui influence ses œuvres est son expérience avec la mort. Camus est bien connu pour son idée de l’absurde qui dit qu’il n’y a aucun sens transcendantal dans le monde. Il pense qu’il n’y a pas de justification pour les morts qui sont les résultants d’une interprétation du sens transcendantal. Il pense beaucoup à la mort, dans L’Étranger, La Peste, et Réflexions Sur La Guillotine Camus parle de la vie et la mort. Une partie de L’Étranger que je trouve intéressante est une anecdote du père de Meursault qui a vu une exécution. La réaction du père de Meursault donne au lecteur ou à la lectrice une idée de comment les exécutions ne sont pas justifieés.

Cette anecdote, pendant une partie d’une histoire fictive, est vraie. La même histoire apparaît dans son essai Réflexions Sur La Guillotine où Camus donne des raisons pourquoi la peine de mort n’est pas quelque chose que l’état devrait faire. Cette histoire de son père montre comment la vie de Camus ne peut pas être séparée de ses pensées ou de ses œuvres. Pour comprendre ses idées sur la valeur de la vie il est nécessaire que le lecteur ou lectrice comprenne son point de vue sur la mort. La fonction de cette histoire est de faire ses histoires et ses arguments plus fort, Camus montre, à travers sa propre vie, l’importance de demander des questions sur la vie et la mort pour faire un meilleur monde.

Il est intéressant qu’un auteur qui écrit la fiction, des pièces de théâtre, et des essais introduit lui-même dans ses œuvres comme une œuvre autobiographie. Je pense qu’il fait ça pas pour donner l’information de lui-même au lecteur, mais pour fournir ses pensées avec une justification qui est réelle. Dans Réflexions sur la guillotine Camus dit « Quand la suprême justice donne seulement à vomir à l'honnête homme qu'elle est censée protéger, il paraît difficile de soutenir qu'elle est destinée, comme ce devrait être sa fonction, à apporter plus de paix et d'ordre dans la cité » (Camus). Il exprime comment la vie réelle donne des faits qui sont inévitables et que le public ne peut pas ignorer. Si les pensées de Camus sont les résultats de ses expériences réelles, les lecteurs ou lectrices de ses œuvres peuvent comprendre ses idées comme les symptômes d’une réalité absurde, pas juste comme des abstractions qui viennent des philosophes.

Conclusion

La vie de Camus, la langue qu’il utilise, et les techniques littéraires comme le dialogue, sont tous des aspects de son style. À travers le dialogue dans ses œuvres le lecteur ou la lectrice peut comprendre les moments quand il renforce ou défie les thèmes de ses romans. La langue montre l’attitude de Camus en relation au sujet qu’il écrit, et sa vie sert de point de départ de ses réalisations. Avec ces trois parties des œuvres de Camus on peut mieux comprendre quand il avance des arguments importants, ce qu’il pense sur chaque idée, et comment ses idées se traduisent dans la vie réelle. Camus n’est pas comme les autres philosophes ou les autres écrivains qui font leur travail l’espace où ils développent leurs théories sur la condition humaine, Camus utilise son travail pour exprimer ses opinions qui viennent de ses expériences et apparaissent dans son art.

Work Cited

  • Camus, Albert. L’Étranger. Éditions Gallimard, 2024. Originally published by Éditions Gallimard 1942
  • La Peste. Éditions Gallimard, 2024. Originally published by Éditions Gallimard 1947
  • Le mythe de Sisyphe. Éditions Gallimard, 2024. Originally published by Éditions Gallimard 1942
  • Réflexions Sur La Guillotine. Folio, 2008. Originally published by Calmann-Lévy 1957.

Biographical Statement - Dylan Goldman

I am a senior at UMass Lowell majoring in philosophy and French. Currently I work as a researcher for an Honors College fellowship investigating ontological security in international relations theory. As a member of the Honors College and the president of Philosophy Club, I am happy to be involved in both student and academic life on campus. My current research interests include existentialist philosophy, international relations theory, French literature, and classical American philosophy. I have worked to improve my French skills through language department courses as well as study abroad experiences.